Tapisserie Manufacture Des Bruxelles, Milieu 17e.s - La Prise De Rome 410 Après J.c. - N° 1375
Epoque: 17ème siècle
Style: Autre style
Etat: Parfait état
Matière: Laine - Nettoyé, Revisé Et Doublé Par L' Atelier Galerie Lissier
Largeur: 240 cm
Hauteur: 280 cm
Style: Autre style
Etat: Parfait état
Matière: Laine - Nettoyé, Revisé Et Doublé Par L' Atelier Galerie Lissier
Largeur: 240 cm
Hauteur: 280 cm
GALERIE LISSIER
Maison fondée en 1991
MEMBRE DU SYNDICAT NATIONAL DE SNCAO
Show-room à Paris 7e : du mardi au samedi de 10h30 à 19h
Atelier de nettoyage et restauration des tapisseries et tapis : uniquement sur rendez-vous
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La prise de Rome de 410 après J.-C. : La prise de Rome par les Wisigoths, en 410 après J.-C., signe le déclin inexorable de l’Empire romain d’Occident. Si l’année 476 est reconnue comme la date officielle de la chute de Rome avec la déposition de son dernier empereur, la reddition de la ville 66 ans auparavant l’avait déjà mise à genoux. Menés par Alaric, les Wisigoths ne sont pas des barbares sanguinaires. Au contraire, ils sont, pour la plupart, romanisés et christianisés. Ils font partie des peuples fédérés auxquels Rome avait concédé des territoires en échange de soldats pour son armée. Ainsi, bien qu’ils ne soient pas des citoyens romains, ils sont intégrés à l’Empire et doivent répondre aux mêmes lois. Or, Rome ne respecte pas sa part de l’accord. D’âpres négociations prennent place et se concluent sur une série de conflits armés. In fine, Alaric décide de marcher sur la ville de Rome, tandis que l’empereur s’est retranché à Ravenne. Le siège ne dure pas car la population se rend et lui ouvre la Porta Salaria. 40 000 hommes rentrent, alors, dans la ville et la pille pendant trois jours. Toutefois, Rome n’est pas mise à feu et à sang, les églises et les personnes s’y réfugiant sont épargnées par respect pour leur religion commune. Quelques hauts dignitaires sont faits prisonniers afin d’obtenir une rançon et les revendications exigées depuis le départ. De fait, au premier plan, le gouverneur de Rome dépose ses armes au pied d’Alaric en signe de reddition. Son épée au pommeau d’aigle impérial est désormais soumis à la puissance barbare. Les Wisigoths, quant à eux, sont également vêtus d’armures romaines puisqu’ils faisaient partie de leur armée. Alaric est assis en triomphe, surplombant le soldat romain et posant son pied sur sa lance. La présence de lions sur son armure témoigne de sa force et de son courage. De même, il porte la couronne de laurier pour indiquer sa victoire. Au second plan, un otage est emmené les poings liés par deux soldats wisigoths. Puis, d’autres hommes, venant de la ville, sont chargés de sac qu’ils ramènent à leur campement. Enfin, à l’arrière plan, des troupes armées pénètrent dans Rome par les remparts fortifiés de la Porta Salaria. C’est une défaite bien plus symbolique que matérielle ou économique, car elle atteste de la décadence d’un pouvoir politique qui ne parvient plus à gérer son propre territoire. À partir de ce sac, la chute de l’Empire romain d’Occident est inévitable. Cette fatalité est renforcée par l’admoniteur derrière Alaric, dont le regard malicieux établit une complicité avec le spectateur. Tous deux savent que la fin d’un des plus grands empires qui ai existé est proche.