La Conversion De Constantin, Tapisserie Manufacture Aubusson XVIIe, N° 1362
Epoque: Fin 17e siècle
Etat: Parfait état (Nettoyé, Restauré, Doublé Par L'atelier De Galerie Lissier)
Matière: Laine& Soie
Largeur: 282 cm
Hauteur: 212 cm
Profondeur: 2 cm
Etat: Parfait état (Nettoyé, Restauré, Doublé Par L'atelier De Galerie Lissier)
Matière: Laine& Soie
Largeur: 282 cm
Hauteur: 212 cm
Profondeur: 2 cm
La conversion de Constantin :
En 312 après J.-C., la bataille du pont Milvius marque un tournant décisif pour l’Empire romain et le christianisme. Aux portes de Rome, Constantin vainc Maxence et est sacré empereur. Ses premières décisions seront en faveur des chrétiens avec l’arrêt des persécutions et la légalisation de leur religion. Selon la légende constantinienne et chrétienne, cette victoire charnière est due à la scène ici représentée. À la veille de la bataille, Constantin et ses hommes sont témoins d’un miracle : le Chrisme leur apparaît dans le ciel. Ce signe chrétien est composé des deux premières lettres grecques du mot « Christ », c’est-à-dire le Ⲭ et le ρ enlacés (⳩). L’armée est effrayée par cette apparition et ne la comprend aucunement. Seulement, le soir même, le futur empereur rêve à nouveau du symbole. Cette fois-ci, ce dernier est accompagné d’une voix clamant : « par ceci tu vaincras ». Le lendemain, Constantin fait apposer le Chrisme sur tous les étendards de son armée et remporte la bataille. Par la suite, il se convertira au christianisme et tout l’Empire le suivra. Ici, la tapisserie aborde la première vision de Constantin alors qu’il est accompagné de son armée. Le Chrisme trône dans le coin supérieur gauche, tandis que le futur empereur, déjà couronné et en armure, le fixe. Ses mains sont levées devant lui dans une position typique de surprise. Il a même lâché les rênes de son cheval, qui ont été rattrapées par un enfant. À sa suite, l’un de ses soldats saisit une flèche dans son carquois dorsal, pensant sûrement à une menace. À l’extrême droite de l’œuvre, un homme s’avance, l’index levé, probablement pour expliquer l’origine du symbole. Tout comme les humains, les chevaux sont agités et apeurés, ils se cabrent et hennissent. Toutefois, Constantin n’est pas tant inquiet que profondément surpris, peut-être fait-il déjà face à la Révélation : il est choisi par Dieu pour régner sur l’entièreté de l’Empire romain d’Occident et d’Orient.
En 312 après J.-C., la bataille du pont Milvius marque un tournant décisif pour l’Empire romain et le christianisme. Aux portes de Rome, Constantin vainc Maxence et est sacré empereur. Ses premières décisions seront en faveur des chrétiens avec l’arrêt des persécutions et la légalisation de leur religion. Selon la légende constantinienne et chrétienne, cette victoire charnière est due à la scène ici représentée. À la veille de la bataille, Constantin et ses hommes sont témoins d’un miracle : le Chrisme leur apparaît dans le ciel. Ce signe chrétien est composé des deux premières lettres grecques du mot « Christ », c’est-à-dire le Ⲭ et le ρ enlacés (⳩). L’armée est effrayée par cette apparition et ne la comprend aucunement. Seulement, le soir même, le futur empereur rêve à nouveau du symbole. Cette fois-ci, ce dernier est accompagné d’une voix clamant : « par ceci tu vaincras ». Le lendemain, Constantin fait apposer le Chrisme sur tous les étendards de son armée et remporte la bataille. Par la suite, il se convertira au christianisme et tout l’Empire le suivra. Ici, la tapisserie aborde la première vision de Constantin alors qu’il est accompagné de son armée. Le Chrisme trône dans le coin supérieur gauche, tandis que le futur empereur, déjà couronné et en armure, le fixe. Ses mains sont levées devant lui dans une position typique de surprise. Il a même lâché les rênes de son cheval, qui ont été rattrapées par un enfant. À sa suite, l’un de ses soldats saisit une flèche dans son carquois dorsal, pensant sûrement à une menace. À l’extrême droite de l’œuvre, un homme s’avance, l’index levé, probablement pour expliquer l’origine du symbole. Tout comme les humains, les chevaux sont agités et apeurés, ils se cabrent et hennissent. Toutefois, Constantin n’est pas tant inquiet que profondément surpris, peut-être fait-il déjà face à la Révélation : il est choisi par Dieu pour régner sur l’entièreté de l’Empire romain d’Occident et d’Orient.